Lavement intestinal

Publié le par Jean Dupont

Comme promis, voici une description de mon premier lavement à l'urine. Il paraît qu'il fait partie du jeune amaroli, donc je m'y suis collé.

Ustensile : un broc à lavement en vente dans les pharmacies, équipement contenant un broc en plastique de 2L, un tuyau d'un mètre cinquante et deux canules, une pour les lavements vaginaux et l'autre pour les  lavements intestinaux, la dernière munie d'un robinet.

J'ai rempli 1 litre dans le broc avec 1/3 d'urine fraîchement produite et 2/3 d'eau tiède. Il semble qu'il vaille mieux utiliser de l'eau déminéralisée, pour éviter que le chlore de l'eau du robinet n'attaque les enzymes de la flore intestinale, mais je n'en avais pas.

Ensuite, on place le broc en hauteur, le plus haut possible afin que le tuyau ne fasse pas un coude qui empêche  le transfert (pb bien connu des vases communicants). Puis il est souhaitable de lubrifier la canule avec de la vaseline.

Après m'être documenté ici et là, j'ai choisi la position à genoux, penché en avant, appuyé sur mes avant-bras. On ouvre le robinet, et on sent le liquide arriver, c'est assez agréable, soit dit en passant. C'était la première fois que je me faisais ou recevais un lavement. Ensuite, quand tout est descendu, on enlève la canule, on serre les fesses :-) et je me suis allongé par terre sur le dos, les pieds en l'air appuyés sur le rebord de la baignoire. Puis en prenant appui sur mes pieds, j'ai soulevé le bassin, afin que le fluide se déplace dans l'intestin. On le sent très bien, ça fait des gargouillis. Ensuite on se met sur le côté droit jusqu'à ce que les gargouillis indiquent que le fluide s'est déplacé, ensuite le côté gauche, idem. Après je me suis mis sur le ventre, même gargouillis. Au bout d'une demi-heure, je me suis mis debout, j'ai attendu que tout descende en direction de l'anus, et quand il devient difficile de se retenir plus longtemps, j'ai évacué le tout, pas besoin de détailler.

Comme je n'avais rien mangé depuis deux jours, je n'ai pas évacué grand chose, mais on se sent super bien après. Détail curieux, je m'attendais à une odeur pestilentielle, et bien pas du tout. L'odeur était celle d'un sous-bois couvert de mousse après un orage. Très bizarre. Bon, passons.

Voilà. Le vrai lavement décapant, qui fait partir les encrassements déposés sur les parois de l'intestin, se fait lui avec un à deux litres d'urine pure. Mais pas pendant le jeune, sinon on meurt de faim vu qu'on n'a plus rien à ingérer.

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