Qu'est-ce que je ressens après cinq jours

Publié le par Jean Dupont

La sensation, le sentiment, la perception, l'impression, je ne trouve pas le mot exact, ressentis à chaque amaroli ont été différents à chaque fois, mais selon une courbe ascendante, pas de façon fragmentée.

Je m'explique.

La première fois (jour 1), je me suis dit :
ce n'est pas dégoûtant, ce n'est même pas mauvais à boire, c'est même plutôt agréable

Ensuite mon impression des jours 2 et 3 a été :
c'est plus qu'agréable, je ressens une impression de bien être biologique comme si j'avais bu une tisane qui me guérit d'un truc que j'ai mais que je ne connais pas

Le 4e jour, hier, c'est le début de ce que j'appellerai une forme de dépendance :
c'est "vachement bon" au sens non pas de bon à boire comme un jus de fruit savoureux, mais bon à ingérer, je ne sais pas si je me fais bien comprendre. Un exemple. Quand on a du mal à digérer un truc qui n'est pas passé, on se jette derrière la cravate un verre d'eau avec deux comprimés de Digédryl (publicité gratuite) et bien que le produit ne soit pas très plaisant à avaler, on ressent la guérison proche. Le message envoyé par le cerveau est "c'est bon parce que cela va me faire du bien, même si c'est mauvais à avaler". Pour ce qui est de l'amaroli des jours 3 et 4, non seulement le goût est plaisant, mais le sentiment de "bien être potentiel", je dirais, s'ajoute au plaisir sensible de la boisson et m'a créé une sorte de concupiscence biologique. Vu que je n'ai pas eu d'érection cette fois-ci, je ne pense pas que le plaisir "perçu" (et non ressenti) soit d'ordre sexuel (parce que ça existe, ça s'appelle ondinisme, ou urolagnie, ou pluie d'or). (je me relis et je réalise que je me répète... :-)

Aujourd'hui
Ce matin, j'ai eu envie de boire tout, mais je n'ai pas eu de mal à ne pas le faire (bien que j'ai bu trois gorgées au lieu de deux, on l'a déjà vu). En revanche, ce soir, j'ai regardé le récipient encore aux 2/3 plein d'un liquide doré extraordinairement attirant, et j'ai dû faire un effort pour jeter le reste après la 3e gorgée. Je pense que la description que je viens de faire est assez fidèle.

Je fais un saut chez Google pour voir s'il existe des phénomènes de dépendance à amaroli et je reviens.

Je suis revenu, je n'ai rien trouvé.

18:45, soit une heure 3/4 après mes trois gorgées, j'ai une sensation de chaleur sous cutanée sur le dos de chaque main, mais ce n'est pas la même impression que le fourmillement habituel. Peut-être est-ce une manifestation du fait que mon organisme commence à s'habituer à ce qui lui arrive. N'ayant jamais bu mon urine (ni celle de personne) depuis le jour où j'ai vu... heu... le jour :-) après l'avoir bue plusieurs fois par jour pendant neuf mois, il me semble normal que mon corps se dise "qu'est-ce qui se passe ?" (pour info, j'ai 57 ans).

19:30, surprise, j'éprouve de nouveau l'envie d'uriner, alors que je n'ai rien bu depuis ma dernière miction à 17h environ. Je fais amaroli, trois gorgées, et j'avoue que j'ai bien failli tout boire, un verre plein, même goût de tisane bienfaisante, même sensation de bien être "potentiel". Comme je sais que l'urine est à la fois diurétique et laxative (je l'ai déjà constaté hier à ma plus grande joie, car j'ai un petit problème de ce côté là), je ne suis pas trop étonné de cette accélération de fréquence. En revanche, le désir de tout boire me semble de plus en plus fort. C'est curieux. Je me demande où je pourrais poster ce genre de question pour démarrer un débat. En tous cas, il y a maintenant un phénomène de dépendance certain, car j'ai eu un phantasme en pensant à tout cela dans mon fauteuil après avoir consommé, c'est de me fabriquer un tuyau d'un mètre avec un entonnoir, pour pouvoir boire directement le liquide à sa sortie. Bizarre. Je suis (peut-être comme vous) curieux de voir comment cela va évoluer.

A demain.

21:40 : aucune réaction, pas de picotement, pas de "chaleur sous-cutanée", rien, alors que j'ai avalé six gorgées généreuses en 2h30.

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